25 juin
un anniversaire
à ne pas oublier
Pour mener une guerre de conquête, écraser les populations civiles, massacrer des êtres sans défense, bafouer les droits les plus élémentaires de la personne humaine, semer partout la haine, la terreur et la désolation, il vaut mieux ne pas sortir de chez soi un 25 juin !
Seulement, ils ne le savaient pas.
Simon de Montfort
Simon de Montfort ne se doutait pas que le 25 juin 1218 serait le dernier jour de sa carrière d’impitoyable chien de guerre. Il se sentait un peu trop sûr de lui sous les murs de Toulouse assiégée. C’était sans compter sur la vaillance des femmes occitanes, ces Toulousaines qui armèrent et déclenchèrent la catapulte fatale. Touché en plein front par la grosse pierre il s’affala sur le dos, les bras en croix. Une plaque, scellée au jardin des plantes de Toulouse, rappelle qu’il aurait mieux fait d’être ailleurs ce jour-là.
plaque1
plaque2
dessin_sceau_simon_de_montfort
sceau de Simon de Montfort
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George A. Custer

Custer

 George A. Custer, "général" (colonel), commandant le 7e Régiment de Cavalerie des Etats-Unis, était sûr de son coup. A la tête de ses hardis cavaliers il allait montrer à ces sauvages, Sioux, Cheyennes et Arapahos ce qu’il en coûtait de s’opposer à la volonté du gouvernement des Etats-Unis. C’était le 25 juin 1876 et cela se passait à Little Big Horn. Les chefs Crazy Horse et Sitting Bull entraînèrent leurs milliers de braves guerriers dans un tourbillon vengeur qui anéantit les cinq compagnies du régiment, général/colonel en tête. Encore un qui aurait mieux fait de ne pas se lever un 25 juin…
George_Custer_LttleBigHorn
La bataille de la Little Big Horn
Nous, Occitans et Indiens, savons combien lourd est le prix à payer lorsque le fanatisme, le goût du lucre et du pouvoir, veulent imposer leur marque sur les peuples. Cette année-là, en 2001, Nous allions nous souvenir de nos ancêtres qui se sacrifièrent pour notre liberté.
Nous avions choisi à cette intention une date fatidique pour les bourreaux. Celle du 25 juin 2001. Au jardin de plantes de Toulouse, à 18 heures, Maurice Andrieu y lisait un passage de la Chanson de la Croisade près de la plaque de Simon de Montfort.